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The Line : les fixations murales poétiques

A l’instar du grand homme qu’est Hubert Bonisseur de La Bath, j’aime les panoramas (OSS 117, pour ceux qui ne l’ont pas). Aujourd’hui on va traiter de panoramas donc, mais aussi de sommets et de morceaux de musique. Kamoulox.

The Line : la ville sous un autre angle

Crée en 2015 par Antoine Daniel, The Line façonne avec amour des fixations murales comme des silhouettes poétiques. En un trait, découpé dans du métal, cette marque révèle des panoramas de villes, des sommets légendaires ou encore des morceaux mythiques, incarnés visuellement par leur fréquence sonore.

«The Line est née par accident ! J’étais ébéniste à l’origine. Je fabriquais des meubles en bois dans mon atelier. Un jour mon père me montre une photo de Marseille qu’il a prise à contre jour depuis les îles du Frioul qui ne laisse apparaître que la silhouette de la ville. Je décide d’en dessiner le contour et de la faire découper dans du métal. Je l’envoie à mon père qui l’accroche chez lui. J’en avais fait trop du coup j’ai proposé le produit à une jolie boutique de Marseille. Puis au Bon Marché à Paris. Puis au MoMA à New York. Aujourd’hui nous sommes présents dans près de 1000 boutiques à travers le monde.»

Petite équipe de 10 gros travailleurs qui ont pour passion de proposer des objets uniques et avant-gardistes, leur mission est de susciter des émotions aux gens en faisant appel à leurs racines et à leurs passions.

« En tant qu’ancien artisan, la qualité de nos produits est primordiale. Ils sont découpés dans de l’acier (pas du bois, ni du plastique), sont peints en noir ou dorés à l’or fin 24 carats. En tant que marque nous pensons que nous avons une double responsabilité : produire bien, c’est-à-dire proposer des produits durables avec le minimum d’impact sur l’environnement. Nous avons également une responsabilité sociale, c’est-à-dire faire travailler notre économie locale en sollicitant les structures qui en ont le plus besoin. Nous travaillons avec une SCOP (société coopérative) pour une partie des découpes de nos lignes, avec des artisans et leur savoir-faire pour nos packagings et avec des ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) pour le conditionnement. Nous avons créé un écosystème avec lequel nous sommes fiers de travailler. »

Incapable de travailler sur des projets qui ne sont pas les siens et ayant toujours été son propre employeur, Antoine ne vois pas l’entrepreneuriat comme une fatalité mais comme une nécessité. Chacun vit l’entrepreneuriat à sa manière, pour certain c’est un besoin inné, pour d’autre ça leur tombe dessus bien plus tard. Dans tous les cas , c’est une aventure professionnelle et humaine inattendue, surprenante et inspirante.

Depuis le lancement de The Line, plusieurs anecdotes ont touché Antoine comme le fait qu’à Marseille, les marseillais se sont appropriés son dessin comme l’un des symboles de la ville si bien que beaucoup de gens ont le dessin tatoué sur le corps! 

Antoine et son équipe ont des objectifs très ambitieux pour les prochaines années :

«Nous pensons que nous n’avons pas encore exploité 1% du potentiel de développement de nos produits. Cela va passer par l’export, le développement de nos gammes actuelles mais aussi de nouvelles gammes. Il y a beaucoup à faire, mais nous ne voulons pas nous éparpiller.»

On vous laisse avec cette vidéo si bien réalisée qu’elle vous transporte au cœur de l’histoire de cette belle marque française. Une marque qui a un très bel avenir devant elle.

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