Plaisir coupable, la religieuse est sur le banc des pâtisseries qui font tourner les têtes. Découvrez sans plus attendre l’histoire de la religieuse, cette pâtisserie qui met notre gourmandise à l’épreuve.
L’histoire de la religieuse, une pâtisserie de bon augure
Sacrément délicieuse, la religieuse nécessite de la pâte à choux et de la crème pâtissière, généralement au chocolat ou au café. Le tout, fournit un dessert révélateur et envoûtant.
Mais quelle est finalement l’origine de ce classique de la pâtisserie française qui transcende le raisonnable ?
On la doit à Signor Frascati, un glacier d’origine napolitaine qui la sert à la clientèle de son café parisien en 1856. Une célèbre institution nommée « chez Frascati » à l’angle du boulevard Montmartre et de la Richelieu à Paris. Ensuite, le succès est immédiat et la liesse gourmande qui l’entoure ne se fait pas attendre.
Il baptise ce dessert en raison de son allure qui lui rappelle alors le costume des religieuses (c’est Frascati qui le dit !) À cette époque, les premières religieuses avaient la forme d’un carré de pâte à choux.
Fourrés de crème pâtissière au chocolat, au café ou de crème Chiboust, la recette comportait des finitions voluptueuses avec un décor en crème fouettée. Comble de la gourmandise oblige !
Cinquante ans plus tard, la silhouette des religieuses s’arrondit grâce à l’invention de la poche à douille.
Ainsi, la pâtisserie prend la forme d’un gros chou fourré de crème pâtissière, surmonté d’un second petit chou fourré. Lequel est glacé et orné de volutes de crème au beurre.
La raréfaction tangible de la religieuse
Si bien que l’esthétique généreuse de cette recette sollicite la complaisance et fait de nombreux adeptes. Néanmoins, face à la rapidité d’exécution de l’éclair, la religieuse tend à être sur la sellette. S’absentant progressivement des linéaires bien garnis des pâtisseries françaises…
De la pâtisserie à la boulangerie, la frontière est fine ! Nourrissez-vous de ces 10 anecdotes bien poussées sur le pain !