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5 anecdotes sur l’histoire de Toulouse

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Rugby, cassoulet, Claude Nougaro, tout ça tout ça, ne tombons pas dans le cliché voyons ! Lisez plutôt ces 5 anecdotes de l’histoire de Toulouse. À vous d’en juger le côté insolite !

L’université de Toulouse est l’une des plus anciennes d’Europe (1229)

« Paris pour voir, Lyon pour avoir, Bordeaux pour dispendre [dépenser] et Toulouse pour apprendre ! ». L’historique et la qualité de l’enseignement de l’université de la ville rose ont toujours été hautement estimés, comme le décrit ce proverbe du XVIème siècle.

Après l’université de Paris Sorbonne (1200), l’université de Toulouse est la 2ème plus vieille université de France. Dans un contexte quelque peu chaotique, l’université fut fondée en 1229, faisant suite au Traité de Paris qui mit fin au conflit albigeois opposant le comte de Toulouse au jeune Louis IX. Ainsi rattachée à la couronne, l’université s’installe autour de la célèbre basilique Saint-Sernin.

La Faculté des Lettres, rue de l’Université, 1910 à Toulouse – Ville de Toulouse, Archives municipales

D’ailleurs parlons un peu plus de cette dernière, car elle possède quelques records également !

La basilique Saint-Sernin, monument de tous les records

Située à deux pas de la TSM et de l’université Toulouse I, la basilique est connue pour plusieurs statistiques majeures. Que vous soyez toulousains ou non, vous les connaissez peut-être. Sinon pas de panique, on vous dit tout !

Initialement destinée à accueillir les (très) nombreux pèlerins qui empruntaient la Via Garona pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle, on comprend les dimensions titanesques de l’édifice. Plus grande église romane de France et une des plus grandes du Monde, le monument renferme bien d’autres secrets. Nommée après le martyr Saint-Saturnin, qui fut trainé par un taureau (dans la rue… du Taur !) et décapité en 250, elle abrite également une vieille légende.

La basilique Saint-Sernin – Toulouse-tourisme.com

À l’époque Gallo-Romaine, une tribu celte ramena de Rome et de Delphes des tonnes d’or et de richesses, qu’elle cacha dans un lac souterrain caché sous l’actuelle basilique. Lorsque les Romains occupèrent Toulouse, ils rapatrièrent à Rome une partie du trésor. Mais on dit que tout n’aurait pas été déménagé et, qu’enfouies dans le lac, il resterait encore de grandes richesses

Et des richesses, ce n’est pas ce qui manque à la basilique puisqu’elle est le monument le plus visité de la ville pour une autre raison que son architecture : elle est réputée pour ses 128 reliques, ce qui en fait la 2nde église au monde qui en possède le plus après le Vatican, rien que ça !

La guinguette aux origines morbides

Le quai de la Daurade : le petit havre de paix au bord de la Garonne. Les enfants qui jouent aux jeux sous les arbres, les nombreux bronzeurs au bord de l’eau, les connaissances qui viennent se retrouver autour d’un verre à la guinguette de la place.

Ce que peut-être certains ignorent, c’est qu’aux « Pêcheurs de Sable », à une certaine époque, c’étaient des cadavres qu’on venait retrouver et identifier ! En effet, à cet endroit se trouvait la morgue de la Garonne, où les corps repêchés dans la Garonne étaient conservés pour y être identifiés. Ils étaient conservés à l’époque grâce à un petit cours d’eau enfoui qui les humidifiait au goutte à goutte. Ce petit cours d’eau est aujourd’hui encore utilisé pour arroser la verdure du quai ! Ça vous espante ça, non ?

anecdotes historiques de Toulouse - la morgue des noyés
L’ancienne morgue des noyés – Radio France

Mais pourquoi ville rose ?

Le surnom de ville rose est en réalité un genre de consensus. La brique romaine utilisée un peu partout dans le midi depuis 2 millénaires, selon l’heure de la journée et l’exposition, donne un reflet rouge, orange ou rose. Pour mettre tout le monde d’accord, on dit ville rose, point. Les débats sont nombreux et on entendra souvent l’exemple de la voisine du Midi, Albi. En effet le chef-lieu du Tarn, tout proche, est construit de la même brique et est surnommé « La Rouge ».

D’autres sources telles que Luce Barlangue citent un groupe de poètes de l’Académie des Jeux floraux, qui contaient Toulouse comme une femme charnelle, une évocation féminine, sensuelle et poétique. La rime Tolose/rose à l’époque a pu sceller le surnom de Toulouse.

anecdotes historiques de Toulouse - le surnom de ville rose
Toulouse, ville rose – AdobeStock

Le système d’orientation made in Toulouse

En flânant dans les rues de Toulouse, il est très probable que vous remarquiez les traductions occitanes des noms de rue. Mais il est également possible que vous tombiez sur ces étranges plaques un peu vétustes, de couleur jaune ou blanche.

anecdotes historiques de Toulouse - les plaques de rues intelligentes
Plaques de rues du XIXème siècle – Sandrine Carrer

Et bien le problème c’est que les toulousains à une époque, ils faisaient que se paumer ! C’est en 1815 que la municipalité réfléchit à un système de repérage dans les rues. Après débat, on choisit de s’orienter par rapport à la Garonne. Ainsi, les plaques jaunes se trouvent dans les rues parallèles à la Garonne et la numérotation se fait d’amont en aval. Les plaques blanches, elles, c’est l’inverse. Situées dans les rues perpendiculaires (ou obliques) et numérotées en remontant le fleuve.

C’est tout pour nous et pour les anecdotes historiques de Toulouse !

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