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Malabar, l’histoire derrière ces bulles de nostalgie

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Au concours de celui qui a la plus grosse (bulle), vous avez forcément déjà rivalisé d’esprit de compétition avec un Malabar en bouche. Désormais, vous saurez tout sur l’histoire de ce bonbon d’enfance, devenu culte et qui est gage de bonne humeur assurée.

L’invention du seul et unique Malabar

1958 est et restera l’année de la bulle car elle sonne le lancement de l’aventure Malabar. En effet, c’est cette année-là que Krema met la gomme et élabore le désormais célèbre bubble-gum.

Reconnaissable pour sa couleur rose et sa composition faite de 2 petits rectangles à partager (ou pas), initialement, on associait surtout Malabar à ses vignettes.

Chaque chewing-gum était alors emballé dans un papier contenant une vignette. Sous les intitulés ludiques « Le saviez-vous ?’, ‘Incroyable mais vrai !’ et ‘C’est la vie… », la marque distillait des petits récits. Ils relataient alors des informations insolites à propos des animaux, des humains ou encore de l’architecture.

Ces vignettes étaient l’œuvre de Robert Ripley, créateur du journal Believe It or Not. Les vignettes ‘C’est la vie…’ quant à elles, résultaient d’une collaboration avec Walt Disney.

Malabar lance sa première véritable série de vignettes en 1959. Il s’agissait d’une série de 192 vignettes « Le saviez-vous » suivie d’une série « Incroyable mais vrai », où la marque figurait dans un petit encart en bas à droite avec la mention « Malabar prédit ».

En 1969, un beau blond très musclé et vêtu d’un maillot jaune avec un M entouré de rouge, prend la pose sur les emballages de la marque. Crée par le dessinateur Jean-René le Mouing, Monsieur Malabar de son nom, en jette ! Il en sera l’égérie pendant près d’un demi-siècle. Et tout cela sans prendre une ride ou que sa musculature n’en pâtisse, sacrée prouesse !

Les aventures de ce héros ont ainsi remplacé les vignettes de culture générale. Les péripéties du personnage ont notamment été déclinées en BD.

C’est aussi en 1969 que les tatouages font leur apparition pour nous ravir. En 1990, l’artiste Brice Goepfert offre une seconde jeunesse au caractère iconique de la marque.

Un renouvellement pour évoluer dans son époque

En 2011, Monsieur Malabar prend sa retraite après 42 ans de bons et loyaux services. Son successeur ne sera autre que Mabulle. Un chat noir à l’allure déjantée. Pourvu de lunettes de soleil sur le nez, il arbore aussi une cravate aux couleurs de la marque.

D’ailleurs, ce changement d’égérie n’a pas fait que des émules, bien au contraire ! Puisqu’à l’époque les internautes étaient nombreux à réclamer le retour de Monsieur Malabar. Si bien que Le Figaro a notamment pu titrer « Mabulle a assassiné Malabar ». Une affaire d’État on vous dit !

De nos jours, Malabar conserve une renommée et un succès incontestables. Et ce, peu importe les générations ! Ainsi pas moins de 20 000 Malabar sont mâchés chaque jour. Ce qui équivaut à près de 40 000 bulles par jour !

En espérant que cet article vous aura fait buller de plaisir ! Pour continuer dans notre bonne vieille nostalgie, est-ce que vous aviez lu notre article sur la pastille Vichy ?

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