Il y a bien des clichés sur les Français, mais s’il y a bien une chose à laquelle il ne faut pas toucher, c’est notre sens de la gastronomie. La bonne bouffe ça nous connaît et bien qu’étant peut-être un poil vantards, on n’est définitivement pas les seuls à le penser. Si c’est l’UNESCO qui le dit ! Focus sur la place de la gastronomie Française et sa reconnaissance par la grande instance qu’est l’UNESCO.
La gastronomie Française encensée à l’UNESCO
En 2010, on récoltait déjà des lauriers avec l’inscription du repas gastronomique des Français sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Avec 2 heures et 13 minutes consacrées chaque jour à déjeuner et dîner, les Français sont au moins les champions du monde du temps passé à table. Devant les Italiens et les Espagnols ! Ça nous fait au moins un lot de consolation.
Plus sérieusement, le repas gastronomique des Français est reconnu comme une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie et des individus. Notamment lors des naissances, mariages, anniversaires, succès et retrouvailles.
Il s’agit bien d’un repas festif, au cours duquel les convives s’adonnent ensemble à l’art du « bien manger » et du « bien boire« . Et sans complexes s’il vous plaît !
Puisque cette coutume française met surtout l’accent sur le partage, le fait d’être bien ensemble et le plaisir du goût. Et bien-sûr, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature.
On nous reconnaît notamment, le choix de bons produits, de préférence locaux, l’accord entre les saveurs et aussi la concordance entre les mets et les vins. On notifie aussi l’importance de la décoration de la table.
De plus, le repas gastronomique Français se prête à un schéma bien arrêté.
En effet, il s’ouvre avec un apéritif et se clôt systématiquement par un digestif. Entre ces deux périodes, on dénombre au moins 4 plats. À savoir, une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert. De quoi être tout à fait rassasié et ne pas sortir de table avec un petit creux !
La nomination de notre très chère baguette
Pas plus tard que cette année et plus particulièrement le 30 Novembre 2022, la France est à nouveau encensée. Elle connaît une seconde nomination. Laquelle consacre cette fois les « savoir-faire artisanaux et de la culture de la baguette de pain ». Désormais inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cette distinction est un réel accomplissement. Cette entrée au patrimoine immatériel de l’UNESCO reconnaît le savoir-faire français, notre artisanat. Sans oublier notre goût intarissable pour la gastronomie.
La baguette est le type de pain le plus apprécié et consommé en France tout au long de l’année.
En effet, avec 10 milliards de baguettes vendues et consommées par an en France, ça commence à faire !
Toutefois, ce produit cher aux Français nécessite un procédé de fabrication traditionnel. Il comprend plusieurs étapes, dont : le dosage et le pesage des ingrédients, le pétrissage, la fermentation. Avec ensuite la division, la détente, le façonnage manuel, l’apprêt. Et promis on arrive vers la fin, la scarification à comprendre par la signature du boulanger et finalement la cuisson.
Résultat d’heures d’attention et de labeur, la baguette a une composition simple comme bonjour. Seuls 4 ingrédients suffisent : de la farine, de l’eau, de la levure et/ou du levain. Si peu d’ingrédients pour aboutir à un produit unique d’un artisan à l’autre et qu’on nous envie. Et maintenant plus que jamais, puisque la baguette est et restera un savoir-faire national.
De nos plus jeunes années, en passant par la cantine et les restaurants, la baguette nous suit, nous accompagne et pourtant on ne saurait se lasser de son croustillant ou de son moelleux. Les Français et la gastronomie c’est bel et bien une histoire d’amour qui dure !
On s’est bien fait mousser mais on le vaut bien ! La consécration de la gastronomie Française à l’UNESCO ça se fête !
On dirait même que ça s’arrose. Après le moelleux, le croustillant, vous vous laisseriez bien tenter par quelques bulles ? Est-ce que vous aviez lu notre article sur la rocambolesque histoire du champagne ?
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