La Bonne Vague

Derrière un classique, l’histoire mythique du coq au vin

Quoi de plus français que le coq au vin ? Cette recette chauvine intègre dans sa composition l’emblème du pays et le vin. Composante qui salue directement la place de la France en tant que deuxième pays producteur mondial de vin. Alors Françaises, Français, poursuivez votre lecture afin de découvrir l’histoire du coq au vin, si chère à nos traditions !

Le coq au vin, une recette qui a un goût de légende

Mets français qui sert de faire-valoir à la gastronomie française, il s’agit en fait d’une variante du bœuf bourguignon.

Vous l’aurez deviné, il se prépare bien-sûr à base de coq. Mais également de vin rouge, d’oignons, de cognac, de champignons blancs et de poitrine fumée découpée en lardons.

La recette nécessite aussi de la farine, du beurre, de l’huile ainsi qu’un bouquet de persil ou de thym.

L'histoire du coq au vin
L’histoire du coq au vin

Vous avez beau déjà avoir l’eau à la bouche, il nous faut maintenant revenir à l’histoire de ce plat mijoté.

En tant que recette historique, le coq au vin servait à célébrer le terme de la fête de la moisson. Ce qui est moins sûr, ce sont les fondements de cette recette tant appréciée.

En effet, les Bouguignons la revendiquent autant que les Auvergnats. Et bien entendu, comme souvent une légende s’en mêle et vient un peu plus corser le tout. Selon cette dernière, son origine remonte à la Gaule antique, notamment à l’épisode de la conquête de la région par les Romains.

À cette époque, Vercingétorix, alors chef des Arvernes et qui fédérait une partie des Gaulois, aurait envoyé un coq à l’empereur Jules César. Cet animal incarnait justement la vaillance et l’orgueil du peuple de Gaule.

Voilà déjà une partie du mystère levée, avec finalement la justification de l’apparition du coq.

L’origine conflictuelle du coq au vin et son ancrage national

Ensuite on imagine la réaction cuisante de Jules César ! En réponse à cette provocation, l’empereur romain aurait convié Vercingétorix à souper. Au cours de cette entrevue, le repas était tout trouvé !

Ainsi, il sert au chef des Arvernes, le coq que son hôte lui avait envoyé, cuisiné au vin.

Offensés, Vercingétorix et ses troupes ont par la suite infligé une sévère défaite aux Romains en guise de réponse.

Telle serait la justification, mais surtout l’histoire du coq au vin, dont le nom et les ingrédients en font le plat national de la France par excellence !

On continue les histoires avec celle d’un plat incontournable du Sud-Ouest, le cassoulet.

Quitter la version mobile