La Bonne Vague

L’Histoire du bol breton : naissance d’une tradition

L'Histoire du bol breton

Blanc et bleu, avec ses petites oreilles et sa calligraphie personnalisable, le bol breton est sur la table du petit-déjeuner de toutes les familles. C’est d’ailleurs le souvenir populaire qu’on aime ramener de Bretagne quand on la visite ! Mais comment est-il apparu dans tous nos placards ? Découvrons ensemble la petite histoire du bol breton et de ses prémisses !

Entre Pornic et Quimper

Il peut nous rappeler le goût du chocolat chaud ou celui des vacances rien qu’à son nom. Le fameux bol breton, bol à prénom ou encore bol à oreilles. Pour connaître ses origines, un retour au XVIIIe siècle s’impose. À cette époque, les faïenceries de Quimper commencent à produire des bols en masse, originellement inspirés par les écuelles des paysans. Le tourisme breton étant en pleine expansion, les visiteurs souhaitaient ramener des produits typiques du pays ! Mais, à l’époque, les bols n’ont pas encore de anses.

Bols bretons
Bols bretons

Même sans ses oreilles, la célèbre forme du bol apparaît toutefois dès 1950. Effectivement, si la faïencerie quimpéroise Henriot se proclame mère du petit bol breton, c’est bien à Raymond Cordier, chef d’atelier de la faïencerie de Pornic, à qui l’on doit sa forme, ses couleurs blanche et bleue et même le prénom calligraphié (intérieurement à l’époque). Pareillement, le motif « folklorique » breton y est déjà présent.

Son petit liseré bleu est, quant à lui, dû au savoir-faire artisanal de l’époque. Les décorateurs appliquaient cette peinture bleue à l’éponge sur ses rebords. Le prénom était lui-aussi originellement toujours peint à la main.

Bien que certaines caractéristiques du bol, telles que la forme ou la couleur, soient attribuées à la faïencerie de Pornic, les réelles prémisses sont malgré tout plutôt quimpéroises, puisqu’antécédentes.

L’Histoire du bol breton, perpétuer la tradition

Aujourd’hui, la faïencerie de Pornic écoule près de 300 000 bols bretons par an, contre « seulement » 10 000 pour la faïencerie de Quimper. Une raison à cela : la faïencerie de Quimper a souhaité conserver une fabrication à la main, sans décalcomanie. Proférant naturellement aux bols un prix plus élevé !

Pornicais ou quimpérois, le bol breton n’a jamais décliné dans sa popularité, et reste une référence de la Bretagne !

Breton ou non, savez-vous pourquoi le beurre salé a la Bretagne dans la peau ?

Quitter la version mobile