far breton

Voguez à la découverte de l’histoire du far breton

Pâtisserie simple mais délicieuse, le far breton nous vient, à juste titre, tout droit de la Bretagne. Mais l’aura de ce dessert a largement dépassé ces frontières, séduisant les gourmands aux alentours. Découvrez l’histoire du far breton, ce plat devenu dessert.

L’histoire du far breton

Le far breton a changé de bord. Né au XVIIIème siècle, il serait initialement apparu sous une forme bien différente.

En effet, il s’agissait à l’origine d’une bouillie de blé servie pour accompagner la viande.

Son nom dérive du latin “far” signifiant “froment”, “blé” ou encore “gruau”. Mais il y a bien évidemment du breton là-dessous. Il équivaut alors à « farz forn » qui se traduit par “far au four”.

Cet accompagnement était donc bon marché mais surtout plébiscité d’un point de vue nutritif.

Puis, progressivement, la recette du far breton évolue et tend vers le sucré.

Au XIXème siècle, la farine de blé, le lait et le sucre en deviennent les ingrédients principaux.

Ensuite, les familles les plus fortunées y ajoutent des œufs et du beurre pour finalement devenir le dessert sucré que nous connaissons.

À noter qu’à l’époque, le far breton était essentiellement l’apanage des évènements familiaux et religieux.

L’apparition du pruneau dans la pâtisserie traditionnelle

Mais alors, d’où nous viennent les pruneaux qui sont pourtant bien loin du terroir breton ?

Dans la genèse de la recette, les pruneaux sont arrivés bien plus tard mais de façon naturelle.

C’est là que le lien indéfectible qui unit la Bretagne et la mer entre en ligne de compte.

En effet, les pruneaux séchés et les raisins secs du Sud-Ouest de la France étaient alors historiquement importés de Bordeaux par les marins bretons.

Lesquels en consommaient durant leurs longs voyages pour des raisons évidentes.

Notamment en raison de la richesse de leurs qualités nutritionnelles ainsi que pour leur facilité de conservation.

Tout naturellement, on les a donc incorporés dans la recette, bien que le far breton traditionnel se déguste sans fruit.

Depuis, ce dessert traditionnel peu coûteux a mis les voiles et séduit bien au-delà de la côte bretonne.

Tout en restant bien sûr une recette emblématique de son héritage local.

Maintenant vous savez tout de l’histoire originale du far breton.

Après la théorie place à la pratique : tentés par un petit far breton ?

Si vous êtes curieux de percer à jour les origines d’autres plats français, on a exactement ce qu’il vous faut !

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