Autour du prestige du made in France, il existe dans notre chère contrée de nombreux concours fortement médiatisés et connus de tous. Le titre « Un des Meilleurs ouvriers de France », relève de ces nombreux prix destinés à valoriser le savoir-faire et la créativité. Relativement à la gastronomie, vous avez forcément déjà été confrontés à ces véritables ambassadeurs de l’art culinaire français. Lesquels posent affublés de leur col bleu-blanc-rouge durement obtenu. Les heureux élus jouissent ainsi du prestige de l’excellence. Mais d’où nous vient cette récompense qui relève davantage de la consécration ? Vous saurez tout sur l’histoire du prestigieux concours des Meilleurs Ouvriers de France aka le MOF.
L’histoire des concours Meilleurs Ouvriers de France
À l’origine de l’histoire des Meilleurs Ouvriers de France se cache un homme : Lucien Klotz.
Alors critique d’art et journaliste, il est le véritable promoteur de « l’idée Meilleurs Ouvriers de France ».
Son idée avait pour ambition d’endiguer un sérieux problème, à savoir la crise de l’apprentissage.
Cette dernière s’annonçait grave et donc fortement préjudiciable pour l’artisanat et l’industrie et les métiers d’Art.
Par conséquent, Lucien Klotz mûrit l’idée d’une grande Exposition Nationale du Travail.
Elle concernerait alors tous les travailleurs désireux de soumettre leurs compétences au jugement de professionnels et du grand public. Et ce, évidemment sous réserve d’admission par un jury préalablement constitué.
Afin de promouvoir son évènement, le critique impliqua la presse.
À force de campagnes rondement menées, il réussit à capter l’intérêt de personnalités importantes. Sans omettre de toucher un grand nombre de groupements patronaux et ouvriers de l’époque.
Toutefois, la Première Guerre Mondiale a contrarié sa réalisation.
La première Exposition Nationale du Travail a finalement eu lieu en octobre 1924 à l’Hôtel de Ville de Paris. Inaugurée par le Président de la République, 200 chefs-d’œuvre venus de la France entière y ont pris place.
Le 31 janvier 1925 a vu la première distribution solennelle des récompenses au grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Au cours de cette première historique, on a attribué le titre de Meilleurs Ouvriers de France à 144 lauréats.
Une reconnaissance inflexible à l’égard du concours
Depuis cette première édition qui était de bon augure, le concours des Meilleurs Ouvriers de France se tient périodiquement. Soit tous les 3 ou 4 ans.
Malgré le fait que l’eau soit passée sous les ponts depuis sa création, son ambition initiale reste malgré tout inchangée.
Les concours MOF s’attachent à évaluer la dextérité, les connaissances des techniques modernes et traditionnelles, le savoir-faire et aussi de mettre à l’épreuve la créativité des candidats dans plus de 200 métiers manuels.
Le Comité d’Organisation des Expositions du Travail s’affaire à son organisation.
Il peut ainsi délivrer, avec le soutien du Ministère de l’Éducation nationale, le diplôme Un des Meilleurs Ouvriers de France à chaque promotion. L’attribution de ce précieux sésame a lieu traditionnellement à la Sorbonne. Il est aussi reconnu comme titre d’État depuis 1935.
Ainsi, il témoigne de l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle. Que ce soit dans le domaine artisanal, commercial, de service ou même industriel.
Cependant, pour espérer y prétendre, les lauréats doivent remplir certaines conditions. À savoir d’avoir au moins 23 ans à la date de clôture des inscriptions. Mais aussi de savoir parler et écrire le français. Logique, pour une distinction nationale !
Considéré comme l’aboutissement d’un continuum, il permet aux jeunes de poursuivre un schéma d’excellence.
Lesquels doivent d’abord se mesurer au concours des Meilleurs Apprentis de France, aux Olympiades des Métiers et enfin au Graal du Concours des Meilleurs Ouvriers de France.
De quoi susciter bien des vocations… Alors est-ce que vous étiez au fait de l’histoire du concours MOF ?
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