Copieusement imitées en raison de leur succès, mais jamais égalées, les sandales tropéziennes font la fierté de tout Saint-Trop’. Même si le modèle original comporte quatre brides horizontales et une bride verticale, il ne cesse de se renouveler. Faisant de cette chaussure à succès, un intemporel du vestiaire estival inlassablement reconduit et adopté dans le monde entier. Poursuivez votre lecture pour tout savoir de l’histoire des mythiques sandales Tropéziennes.
L’histoire des Tropéziennes, cet héritage du sud qu’on ne présente plus
Pour revenir sur l’histoire de ces célèbres sandales en cuir à lanières, il faut avant tout la rattacher à l’histoire de l’atelier Rondini.
Véritable institution, il s’agit de la plus ancienne maison de la place de Saint-Tropez, à l’heure où elle souffle ses 96 bougies en 2023. Une longévité rare et le témoin de sa régularité, ainsi que de son professionnalisme vivement reconnu.
Dominique Rondini a initié cette épopée florissante l’année de naissance de son fils Serge, en 1927.
Il décide alors de se lancer dans la fabrication de sandales, offrant à la clientèle un modèle unique. C’est de cette façon qu’intervient la naissance des tropéziennes classiques.
Puis la passion familiale du travail du cuir a fait son œuvre. Cette dernière a notamment gagné Serge qui décide ensuite de seconder son père. Occasionnant ainsi la création de nouveaux modèles dans la foulée. Tels que le Bikini, le Serpent, le Saint-Pierre, le Capri, le Croisé et bien d’autres encore à venir.
Une pérennité et un savoir-faire à tout épreuve
Même si la maison Tropézienne a poussé les murs de son atelier en 2015, elle perpétue son savoir-faire tropézien de façon artisanale. Toujours dans les rangs de la famille Rondini, cette icône de la chaussure se réinvente dans le respect de son héritage.
Aussi, cette longue tradition de maîtres artisans suit minutieusement les préceptes de leurs aînés. Lesquels ont contribué à la renommée internationale de cette création, née tandis que Saint-Tropez n’était alors qu’un petit village de pêcheur.
Pour les réaliser, les Tropéziennes nécessitent des cuirs à semelle français tannés à l’écorce de chêne pendant 12 mois. Une matière noble qui est à la fois gage de solidité, de robustesse et de souplesse.
La qualité était et demeure le maître mot de cette institution labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.
Si on récapitule et pour éviter de tomber dans le panneau, seuls les ateliers Rondini et K.Jacques confectionnent les véritables tropéziennes à Saint-Tropez.
Alors, est-ce que vous connaissiez l’histoire des sandales Tropéziennes ?
On continue avec les histoires qui sentent bon le sud ? Cap sur les origines du Ricard.