histoire du métier de vannier

Le métier de vannier et son histoire sur le fil

Vous raffolez peut-être comme beaucoup des paniers en osier ? Cette tendance qui ne date pas d’hier. Et bien figurez-vous qu’à l’origine il existait un métier dédié à cet usage. Profession méticuleuse et requérant son lot de patience, il s’agissait du terme de “vannier”. Vous saurez tout sur le métier de vannier et son histoire.

L’histoire délicate du métier de vannier

Les vanniers tissent depuis belle lurette, cela remonte en fait au Moyen-Âge.

Avec des créations d’ores et déjà victimes de leur succès, dont on multipliait les usages. Ces artisans demeuraient pourtant en marge de la société.

À l’époque, on trouvait de nombreux produits des vanniers. Notamment quantités de vans, corbeilles et chaises. Ces fournitures étaient alors majoritairement fabriquées en dehors de la ville.

histoire du métier de vannier
L’histoire du métier de vannier

Par ailleurs, dans le livre de la taille de Paris de 1292, on trouve la mention de 6 maîtres vanniers. Mais sans pour autant que ces derniers ne disposent encore de véritables statuts.

Puis de travailleurs isolés, les vanniers vont progressivement acquérir de la reconnaissance grâce au bon vouloir et à l’impulsion de Louis XI. En effet, lorsqu’il crée la bannière des vanniers et des lanterniers en 1467, il leur confère ainsi une première reconnaissance à travers la publication des statuts.

Ainsi, à partir de cette date, la nouvelle corporation fonctionnait d’après des principes établis. Notamment l’instauration de trois années d’apprentissage, une caution de 60 sous pour accéder à la maîtrise pour les apprentis de Paris et 4 livres pour les “étrangers” ainsi que l’aval de deux jurés.

En 1561, Charles IX modifia légèrement les statuts : les jurés passèrent au nombre de 4.

Aussi en ce temps, les vanniers ne s’approvisionnaient en osier qu’une fois par an.

De l’essor à l’extinction

Au XVIIIème siècle, la profession de vannier a connu un véritable essor, ainsi c’est pas moins de 380 maître vanniers qui vivaient dans Paris.

À cette époque, leur production distinguait les catégories d’ouvrages. Avec la mandrerie qui désignait les ouvrages en osier blanc et vert, la faisserie qui relevait des objets de vannerie à jour en osier. Enfin la clôture faisait état d’ouvrages plus soignés et plus solides. C’est pourquoi la clôture était un domaine de production qui faisait appel à l’expertise de vanniers spécialisés.

Lors de la réforme des métiers de 1776, les vanniers redevinrent libres. Mais qu’en est-il à notre époque ?

C’est un fait, le métier de vannier ne court plus les rues. La faute notamment à l’industrialisation et à la démocratisation du plastique.

Si en 1950, on comptait 15 000 vanniers répertoriés en France, cet effectif tend à diminuer. En effet, il n’en reste plus qu’une petite centaine aujourd’hui et très peu d’institutions inculquent ces savoir-faire ancestraux en France.

De nos jours, l’une des plus connues reste l’école nationale de la vannerie située en Haute-Marne.

Étiez-vous au fait du métier de vannier et de son histoire ?

Un autre métier hors norme, celui de vitrailliste ! Pour en connaître l’histoire et les moindres détails c’est par ici !

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