Assemblage de biscuits, où évoluent de la crème au beurre au café et de la ganache au chocolat, le tout recouvert en chœur par un glaçage brillant. Découvrez l’histoire du gâteau opéra, cette partition gourmande qui coule des jours heureux.
Le gâteau opéra et son histoire sur le devant de la scène
Le gâteau opéra a un nom mélodieux comme pas deux et une origine aussi disputée.
Entre les pâtisseries françaises Dalloyau et Lenôtre, la rivalité a longtemps été de mise.
Mais aujourd’hui une chose est sûre, c’est bien Cyriaque Gavillon, pâtissier de la maison Dalloyau qui a inventé l’opéra en 1955.
Disruptif, ce dernier boude alors la forme ronde convenue à l’époque.
C’est pourquoi ce gâteau novateur est vertical tout comme le contrepoint et rectiligne.
En tant qu’artisan avant-gardiste, Cyriaque Gavillon développe une vision très moderne de la pâtisserie.
À mille lieues des mets très élaborés et chargés, contenant donc beaucoup de crème et de pièces.
Ainsi l’opéra répond à une volonté de gâteau plus épuré et moins bourratif.
Du biscuit joconde peu sucré, beaucoup d’amandes, du chocolat et du café sont au rendez-vous de cette harmonie gustative.
Pensé pour une dégustation de concert, le pâtissier souhaitait que le dégustateur puisse avoir accès à l’ensemble des saveurs en une bouchée.
Un nom hommage et évocateur
Classique issue de la grande maison de pâtisserie Dalloyau, la boutique parisienne se trouvait non loin de l’Opéra Garnier.
Mais et l’origine du nom de l’opéra dans tout ça ?
Il s’agit de l’œuvre de l’épouse de son inventeur, Cyriaque Gavillon. Aux yeux de cette dernière, sa forme évoquait une scène d’opéra.
De plus, ce nom fait écho au rituel des petits rats de l’Opéra Garnier, voisins de la boutique et qui en empruntaient régulièrement le chemin pour y manger quelques douceurs.
Une seule chose à dire : ils avaient bien raison !
Et vous, est-ce que soupçonniez l’histoire du gâteau opéra ?
Pour percer à jour le mystère d’un autre classique de la pâtisserie française, suivez le guide !