Dans l’obscurité autrefois omniprésente des nuits citadines en France, une profession méconnue mais cruciale brillait de son propre éclat : celle des allumeurs de réverbères. Ces gardiens de la lumière ont joué un rôle vital dans l’histoire des villes du pays, apportant sécurité et sérénité à leurs habitants.
Les gardiens nocturnes
Photographie pour le journal « le Matin »
Pendant des siècles, les rues des villes françaises étaient plongées dans l’obscurité à la tombée de la nuit. Cependant, au XIXe siècle, avec l’avènement des réverbères à gaz, un nouveau métier est né. Celui des allumeurs de réverbères.
Chaque soir, ces hommes se levaient de leur sommeil pour accomplir leur tâche essentielle. Ils étaient responsables de l’allumage des réverbères, qui nécessitait une attention minutieuse. Les rues étaient parfois longues et sinueuses, et les réverbères étaient souvent situés à des hauteurs vertigineuses. Les allumeurs utilisaient des longues perches en bois, munies d’un petit dispositif à l’extrémité, pour atteindre et allumer la flamme vacillante qui éclairerait la nuit en France. Leur travail se faisait dans le silence, ponctué seulement par le sifflement de la flamme qui prenait vie. C’était un métier solitaire mais noble, garantissant la sécurité des citadins français.
Le début du XXe siècle a marqué la fin de l’ère des réverbères à gaz en France. L’électricité a peu à peu pris le relais, apportant une lumière plus fiable et facile à entretenir. Les allumeurs de réverbères en France ont donc vu leur métier disparaître lentement. Cependant, leur souvenir perdure dans les rues des villes françaises, rappelant une époque où la lumière urbaine dépendait du dévouement silencieux de ces gardiens de la nuit en France.
Retour sur un autre métier d’antan : l’histoire du métier de tonnelier.