Enchevêtrement de légumes tous plus colorés les uns que les autres, le tian provençal est à l’effigie du sud de la France, resplendissant ! Vous saurez tout de l’histoire du tian provençal, cette farandole colorée et gustative qu’on nous envie.
L’histoire du tian provençal, ce plat économique et ô combien familial
Disputée, l’origine du tian provençal prend d’abord racine dans le Vaucluse, du côté de Carpentras, Cavaillon ou Vaison la Romaine.
Dérivé du terme provençal « tion », le mot « tian » existe depuis 1803. Ce dernier provient du grec tegamon qui signifie « poêle à frire » c’est-à-dire « bassin de terre » ou « plat en terre ». Mais ensuite il a très rapidement été adopté par une grande partie de la Provence, qui l’a annexé à son lot de délices locaux.
Le tian désigne donc à la fois un contenant, l’ustensile de cuisine et un plat convivial à déguster.
Devenu depuis une spécialité de la cuisine provençale, cette recette libère des effluves authentiques et rassurantes.
Côté fourneaux, il s’agit d’un plat à base de légumes lentement cuits au four. À terme, à vous la dégustation de légumes compotés et parfumés absolument délicieux.
Aux origines du tian et ses usages multiples
Revenons à l’origine du tian. L’ustensile en question servait avant tout de bassine pour laver les légumes, faire la lessive notamment. Et bien d’autres usages domestiques, à l’époque où l’eau courante n’était pas systématique. Les plus aisés en possédaient plusieurs afin de couvrir l’ensemble des corvées ménagères.
En été, alors que les légumes étaient présents en abondance, les cuisinières se munissaient de leur plus grand ustensile pour y cuire tous les légumes. Originellement cuit dans le four communal, puis dans celui du boulanger en profitant de la chaleur résiduelle après la cuisson du pain. Dorénavant le tian a poursuivi sa course en intégrant le four familial.
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