On a enfin retrouvé l'histoire du pain perdu

On a enfin retrouvé l’histoire du pain perdu

Délicieux souvenir d’enfance réalisable avec trois fois rien, le pain perdu nous fait aimer les restes. Vous saurez tout de l’histoire du pain perdu, probablement l’un des plus vieux desserts de la gastronomie mis au jour !

Aux origines de l’histoire lointaine du pain perdu

L’histoire du pain perdu nous fait marquer un premier arrêt à l’époque romaine.

En effet, aux environs de -25 av JC – 37 ap JC, l’auteur romain Marcus Gavius Apicius en fait mention dans son traité De re coquinaria, à propos de gastronomie. Il n’y a pas à dire, le repos des guerriers romains allait de pair avec les plaisirs de la table !

Il s’agit de la plus ancienne trace de l’existence de ce mets dont l’appellation différait.

Mais la recette était déjà toute trouvée : du pain rassis trempé dans du lait et frit à l’huile. Le tout arrosé généreusement de miel, l’équivalent du sucre à cette période. Au XIIIe siècle, on assiste à l’apparition du nom de « pain ferré », tandis que le non moins énigmatique « pain perdu » intervient entre le XIVe et le XVe siècle.

Néanmoins, il consistait davantage en un beignet de pain. Notre recette d’enfance synonyme de réconfort sucré n’apparaît qu’au XVIIe siècle.

L'histoire du pain perdu
L’histoire du pain perdu

En dépit de son origine populaire, le pain perdu a su griller un à un les barreaux de l’échelle sociale pour atteindre les plus hautes sphères de la société française. Aussi vous ne serez pas étonnés d’apprendre que d’après la légende, Henri IV, alors roi de France de 1589 à 1610, aurait eu le béguin pour cette brioche rassie.

Si les têtes couronnées valident, notre affection pour ce dessert est et restera indétrônable !

Le secret d’une recette déclinée qui plaît toujours autant

À cette époque, le pain perdu se cuisinait aussi bien sucré que salé, au point de devenir une institution. Gagnant à l’unanimité les faveurs de toute l’aristocratie.

Fantaisie locale, en Normandie, on trouve aussi la spécialité du pain perdu à la normande. Un pain perdu généreusement flambé avec du pommeau de Normandie et servi avec de la confiture de pommes.

Dans certaines régions de France, cette recette dont la gourmandise a fait ses preuves connaît d’autres appellations. Ainsi, on parle de « dorée » dans le Périgord ou encore de « pain crotté » ou « ferré » dans le nord.

Chérie de l’enfance, on veut bien parier que la recette du pain perdu et son histoire n’ont pas fini de faire jaser !

Le pain est à l’honneur dans un autre plat évocateur, j’ai nommé le croque-monsieur ! Empressez-vous de découvrir son histoire !

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