Notre belle capitale est riche d’une histoire vieille de deux millénaires. On regroupe ici des fragments d’histoire qui on l’espère vous feront sourire. Voici 5 anecdotes insolites sur l’histoire de Paris.
L’avenue de l’opéra, seule avenue déboisée de Paris
14 janvier 1858. Un terrible attentat contre Napoléon III est orchestré par Felice Orsini, révolutionnaire italien, devant l’ancien opéra national de Paris (opéra Le Peletier). Caché derrière un arbre, il lança, aidé de ses complices, des bombes dans la foule. Bilan : 8 morts et plus d’une centaine de blessés.
Le lendemain du drame, l’empereur demanda la construction d’un nouvel opéra, plus accessible depuis le palais des tuileries, l’actuel opéra Garnier. Ce fastueux opéra devait être accompagné de la construction de la célèbre avenue de l’opéra.
Charles Garnier ne demanda alors qu’une condition : qu’aucun arbre ne soit planté sur les bordures de la nouvelle avenue, et ne cache donc les magnifiques façades du bâtiment.
Cependant, il existe une autre anecdote pouvant justifier l’absence d’arbres sur cette avenue, rapportée par l’historien Richard Fremder. Cet évènement ne rappela que trop bien à l’Empereur qu’un attentat similaire avait été tenté contre son oncle, Napoléon Bonaparte, 60 ans plus tôt et dans les mêmes circonstances. C’est à dire, devant l’opéra et depuis un arbre.
Deux attentats contre des Bonaparte, c’était trop : on ne prendra plus de risque.
Les derniers vestiges de la guillotine
Il y a, rue de la Croix Faubin, Paris 11ème, des vestiges sur lesquels marchent de nombreux piétons sans s’en rendre compte tous les jours. En regardant attentivement, vous distinguerez peut-être 5 dalles en bêton qui dénotent à peine sur la route. Ce sont en fait les restes de la guillotine de l’ancienne prison de la Grande Roquette, utilisée jusqu’en 1851.
La Tour Eiffel n’est pas ce que vous croyez
La tour qu’on ne présente plus, voire qu’on a jamais eu à présenter d’ailleurs, ne s’est pas toujours appelée Eiffel. Cela pourrait vous décevoir, mais elle s’appelait tout simplement la Tour de 300 mètres. La raison est bien simple : c’est à l’époque un record absolu et une performance folle. Bon, ce nom claquait beaucoup moins, on est d’accord, mais on peut comprendre qu’on ait envie de se la raconter un peu.
Deuxième petit truc, c’est cadeau : touristes, faites attention à vos photos ! Depuis 1985 et la mise en place des lumières scintillantes sur la tour, il est nécessaire d’obtenir l’autorisation de la SETE ( Société d’Exploitation de la Tour Eiffel) pour prendre une photo la nuit.
Ce qui nous fait un total de 67 millions de hors-la-loi, good job France ! Non parce qu’on va pas se mentir, on l’a tous fait…
La rue dont on ne doit pas prononcer le nom
La belle rue du Pélican située près du Palais Royal et du Louvre a obtenu ce nom assez tard. Au XIIIème siècle, cette rue était l’une des “30 rues chaudes” décrites dans Le Dit des Rues de Paris (Guillot, années 1300). De nombreuses prostituées y avaient élu domicile. La rue du Poil au con était alors son nom à l’époque (“poiler” signifiant peler à l’époque). Je vous laisse à votre imagination, mais je signale quand même qu’il y a eu un effort fait sur la ressemblance du nom. Répétez après moi. Pélican, Poil au con. Pélican, Poil au con…
L’éléphant de triomphe
À l’origine (début XIXème siècle), ce diable de Napoléon Bonaparte, encore lui, voulait construire sur la place de l’Étoile un éléphant géant.
Le ministre de l’Intérieur convainc alors l’Empereur que le projet est un peu trop “original” pour l’époque. Ainsi vit le jour l’Arc de Triomphe.
Ne vous étonnez pas si on lance dans les prochains jours un sondage “Quel monument est le plus classe ?” sur l’Instagram de La Bonne Vague.
Intéréssé par plus d’anecdotes historiques insolites ? Retrouvez 5 anecdotes insolites de l’histoire de France.
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